L’exposition de Frédéric Brandon au Pavillon de la Marée à Rungis a remporté un vif succès.
Vous pouvez maintenant voir ses oeuvres en permanence à Rungis, en effet un local lui a été attribué pour travailler pendant un an sur les différents secteurs de cet immense marché international.
Vous pouvez prendre rendez-vous en m’adressant un mail à l’adresse suivante : helnougaro@gmail.com ou par téléphone au 06 80 45 32 82.
Une exposition consacrée à l’artiste ARNAUD se prépare pour le printemps à la Galerie Terrain Vagh, rue des Fossés St Bernard 75 005 Paris
Les artistes représentés par la galerie sont à votre disposition pour vous présenter leurs nouvelles œuvres, sur rendez-vous uniquement.
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« Il ne s’agit pas de peindre la vie , il s’agit de rendre vivante la peinture » Pierre Bonnard
L’art de Frédéric Brandon à l’instar de Pierre Bonnard a comme source inépuisable sa propre vie . En vie il l’est plus que jamais. Infatigable, à 5 heures, tous les matins, il est à son atelier, il a besoin de peindre, il ne sait pas faire autre chose, c’est un peintre, un grand artiste.
Après avoir exposé ses différentes séries pendant un an dans ma galerie parisienne, c’est avec enthousiasme que je continue à montrer son travail dans ce lieu si approprié à une immersion dans « L’amer étal »
Chez Brandon, tout est bon !
Tout est bon chez Brandon, du thon au jambon, salades ou piments, en passant et même en repassant par les poissons. Tout donne faim et surtout envie de partage.
Tout est bon comme Brandon, le peintre de l’élémentaire.
Il a l’œil juste, fort, précis, et sa palette suit, voire précède son désir de peindre, de montrer, de rencontrer, de ne pas s’en laisser conter, mais de partager le plaisir de ce que son œil démasque sous l’étal du marché. Ce que, gourmant et gourmet, il sait déguster avec ceux qu’il aime, il le rend par le pinceau. Au centuple.
Artiste de l’essentiel, il sait ce que nourrir veut dire. Sa peinture nourrit l’âme comme tous ces mets fortifient les cœurs et les corps.
Puisque tout le savoir étymologiquement vient de la saveur, de même que le goût donne le génie, il était légitime que l’artiste contemporain le plus savoureux rende à ceux qui le nourrissent la beauté, la variété des fruits de leur travail.
Brandon était fait pour rencontrer tous ces fabricants du vital au sein de cette grande machine de Rungis, ce ventre de la France.
Il s’y épanouit mieux qu’en galerie, il est toujours chez lui là où on traite du fondement même de la vie.
Sophie Chauveau
Je remercie, Monsieur le Président Stéphane Layani, Monsieur Thierry Delmotte, Monsieur Sébastien Compain, Monsieur Ludovic Valério, Monsieur Gérard François, Monsieur Francis Lefèvre, Madame Elodie Baeten et toute l’équipe de Rungis sans oublier sa femme Claudine, son fils Philippe, ils ont tous aidé à la réussite de cette exposition de Frédéric Brandon au Pavillon de la Marée de Rungis.
Pendant l’exposition et après, si vous souhaitez acquérir une œuvre, contactez:

Hélène Nougaro.
Tel : 06 80 45 32 82
Mail : helnougaro@gmail.com

L’amer étal selon Frédéric Brandon
La mer étale était pleine de poissons, les voici maintenant à l’étal, appétissants, ou bien en peinture, pas amère du tout. Nous retrouvons le peintre Brandon pour qui la peinture est humour et plaisir. Mis à part Chardin et sa raie, Arcimboldo et son «élément» liquide, Braque et son malheureux poisson signifiant la famine de 1944, il n’y a guère de poissons dans l’histoire de l’art. Brandon vient combler une importante lacune avec une merveilleuse autorité : voici des maquereaux, des chinchards communs, des pageots, des roussettes et des sébastes qui se déploient au pastel sur carton ou toile. Le fond blanc rapidement suggéré signifie à l’évidence de la glace sur laquelle les poissons se présentent à leur avantage : Brandon excelle au rendu de leurs reflets argentés.
Oui, bien sûr, ce sont des poissons, mais c’est surtout de la peinture. Brandon ne s’écarte en aucune manière de son cheminement à la rencontre du plaisir de l’art, dont on sait qu’il a partie liée avec les forces de dissolution de tout ordre institué. Je veux dire un certain ordre « culturel » dominant, mais surtout le code que toute peinture commence par se donner avant de chercher à le subvertir. Ce qui fait que, une fois de plus, Brandon nous étonne et nous séduit. Il peint ses poissons comme personne ne les a jamais peints. Une fois de plus, Brandon caresse la matière-couleur avec volupté et révèle ses attraits là où ne nous attendions pas à les découvrir. Bravo l’artiste!

Jean-Luc Chalumeau
Mai 2021