Kaïdin – Monique le Houelleur

ARTISTE NOMADE

Sur les traces de Matsuo Bashô

du 25 mai 2018 au 06 juin 2018

Kaïdin – Monique le Houelleur est sculpteur autodidacte. D’origine vietnamienne et africaine d’adoption depuis l’âge de dix-sept ans. elle réside et travaille en Côte d’Ivoire.
En 1977, elle réalise a Abidjan sa première sculpture monumentale en acier pour le Ministère des Finances.
Au début des années 80, elle aborde le marbre en Italie. a l’atelier de Georgio Angeli, où elle travaille notamment avec le sculpteur lsamu Noguchi.
Après un premier voyage en 1981 dans le désert du Niger, qui lui fait découvrir le monde Touareg, Kaïdin continue pendant plusieurs années à parcourir les déserts et forêts de l’Afrique subsaharienne. Ses voyages vont exercer un profond changement dans sa démarche spirituelle et artistique, bien loin de son initiale culture européenne d’artiste-sculpteur abstrait.
Dans les années 90, elle se tourne vers un art éphémère et nomade, inspiré de la nature et de ses richesses.
En 1996, elle part d’Abidjan à Tombouctou, avec deux photographes pour réaliser de nombreuses installations in situ a travers le Sahel et le désert pour le livre «De sable, d’eau et de sel», publié aux Editions Adam Biro.
Ce travail de créations éphémères, Kaïdin le poursuit en 1999 en Côte d’Ivoire. au cœur de la forêt de Tal, forêt primaire classée patrimoine de l’humanité. Elle en rapporte une série impressionnante d’installations rassemblées dans un livre «Forêts secrètes. secrets d’eau» (Editions Fage En 2007, le poète français Alain Jouffroy, qui suit son travail. lui fait découvrir la poésie et la philosophie de Matsuo Bashô. maitre du haïku. Après s’être consacré a l’étude d’ Oku no hoso michi (Sur la sente du nord profond), l’illustre journal poétique écrit par Bashô au cours de son voyage dans le nord du Japon. Kaïdin décide de partir sur ses traces.
Renuant avec sa démarche d’artiste nomade, elle suit sur des milliers de kilomètres le chemin parcouru par Bashô. Pendant plusieurs mois, elle crée au cœur de paysages japonais une cinquantaine d’installations «dans l’esprit du poète» et en confie la prise de vue au photographe Uwe Omner.
Bashô capte dans une évocation minimale un état de conscience particulier. lorsque «mortalité et immortalité sont reflétées dans la beauté de l’instant». C’est sur ce chemin erratique et poétique que Kaïdin apporte ses propres perceptions. En écho a l’extrême dépouillement du haïku, elle va à l’essentiel dans ses créations éphémères pour faire ressurgir l’émotion à partir de l’immuable sollicitation de la nature.
Femme quasiment unique à exercer cet «art nomade». elle fût également la lauréate du pavillon de l’Afrique à l’Exposition Universelle de Hanovre en 2000.

PhotographiesUWE OMNER

Uwe Omner se passionne pour la photographie dés son plus jeune âge.

A vingt ans il s’installe a Paris et s’impose rapidement pour la qualité de son travail dans la photographie de mode et la publicité.

En 1979, il publie «Exotic», un recueil mêlant œuvres personnelles et publicitaires. suivi de six livres dédiés à la beauté féminine.

En 1995, il prend le pari de réaliser «1000 familles». l’album de famille de la planète, qu’il réalise de 1996 à 2000 en sillonnant les cinq continents en voiture, avec son Rolleiflex et son studio portable. Il photographie et interviewe 1251 familles dans 130 pays…

C’est a Photokina 2000 ( Cologne) qu’il présente pour la première fois le résultat de ces quatre années de travail : l’exposition «1000 familles», qui depuis voyage dans le monde.

En partenariat

carton

Le vendredi 25 mai 2018 à 18 heures

Signature par Kaïdin de son livre

« Sur les traces de Bashô»

Photographies de Uwe Omner

Expositions à venir

JEU
7
JUIN
Max Ruiz, 2Flui & Sara Orselli

Un photographe, un calligraphe et une
danseuse-chorégraphe présentent leur
travail, résultat de la symbiose des trois
disciplines.

JEU
6
septembre
Patrice de Moncan

Paris Avant-Après