Pendant sept ans, j’ai présenté des artistes à la galerie au 17 rue du Petit Pont dans le 5ème arrondissement de Paris.
Depuis le 26 juin, vous ne me trouverez plus à cette adresse mais je continue mon activité dans des lieux plus inhabituels.
Du 9 au 26 septembre, ce sera le Pavillon de la Marée à Rungis avec des pastels de Frédéric Brandon et plein d’autres projets.
Pour rencontrer un artiste, pour voir une oeuvre, uniquement sur rendez-vous au:
06 80 45 32 82 ou helnougaro@gmail.com
Je n’avais jamais imaginé ouvrir un jour une galerie. Il se trouve que j’ai eu la chance de croiser sur mon chemin Jean-Marc Natel, poète et collectionneur, qui m’a fait rencontrer de grands artistes. Il m’a amenée dans des ateliers, des galeries, des salles de vente. Il a formé mon œil. J’ai commencé alors à acheter de la peinture assez régulièrement.
Un soir d’été, mon voisin, Jacques Boni, propriétaire d’un cabaret très célèbre : Les Trois Mailletz, où se sont produits les plus grands musiciens de jazz, me propose de m’occuper de sa galerie. J’ai réfléchi, mais pas très longtemps. J’appréhendais les difficultés de cette nouvelle expérience, mais la possibilité d’exposer des artistes que j’aime, de faire découvrir leur talent l’a emporté.
Le premier artiste que j’ai exposé s’appelle Arthur Djoroukhian. C’est un artiste russe qui travaille à Poitiers, à mon avis un grand peintre. Depuis quelques années il a pris pour sujet des barils de pétrole. Mais des barils qui peuvent devenir des tourbillons, des équations mathématiques, des explosions.
J’ai rencontré des personnes passionnantes. Je suis allée en Macédoine voir un sculpteur, Zarko Baseski, qui a exposé à la Galerie ses sculptures parfois dérangeantes, mais qui ne peuvent en aucun cas passer inaperçues. C’est encore un grand, je pense. Je suis sûre qu’on en entendra parler dans les années à venir.
Juste avant lui, c’était un designer grec, Spiros Kontakis. Je n’ai pas vraiment de ligne directrice pour le moment, juste des coups de cœur. Je me laisse encore du temps pour arrêter mon « style » mais je me laisse surtout la liberté de ne pas en avoir.
« Le hasard c’est le destin qui voyage incognito ».
Je respecte donc mon destin en présentant des artistes et en voulant les aider à faire connaître leur travail.

Expositions antérieures